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  • : La Confrérie Saint Sébastien de Bligny-sur-Ouche
  • : Blog d'information et de liason de la Conférie Saint Sébastien de Bligny-sur-Ouche
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:04

Attention !

La fête à la croix Boullenot est fixée cette année au LUNDI de Pâques et non plus comme avant au jour de Pâques.


StSébastien1

Le bâtonnier Richard Simpson propose :

-L'apéritif à partir de midi

-Le pique-nique (apporté par chacun) à partager entre familles et amis et ensuite la traditionnelle kermesse

Selon la météo, repli possible à la maison paroissiale

Tous les confrères sont invités, ils peuvent inviter leur famille et leurs amis.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 12:03

Fête de la St. Sébastien 2014 Homélie Jn5,1-5 (lect sanctoral, 2 mai, St. Athanase) (Ce qui nous fait vaincre le monde, c’est notre foi) Ps 36 Mt 25,31-40 (lect sanctoral, 8 février, St. Jérôme) (Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits…) Ceux qui me fréquentent un peu savent qu’il y a un mot avec lequel j’ai du mal : le mot « tradition », parce que souvent il est mal employé et dans la bouche de beaucoup de gens signifie « coutume immuable ». Et ça c’est la mort à plus ou moins long terme de la coutume en question, car elle se vide petit à petit de son sens, de son âme, pour ne conserver qu’une apparence qui une fois privée de sens finit par disparaître totalement. Aucune de ces coutumes soit disant immuables n’ont résisté au temps qui passe. Alors qu’en fait, la tradition tel que l’entend l’église catholique est d’une grande richesse, parce qu’elle consiste à transmettre un sens, une idée, un message, bref, la Parole de Dieu méditée, vécue, adaptée, mise en œuvre par tous ceux qui nous ont précédés. Elle désigne donc une sorte de contenu qui lui ne change pas, dans un contenant qui lui s’adapte aux différentes époques et situations. Même le christ dans l’évangile parle de cela en disant que si l’on essaye de conserver du vin nouveau dans de vieilles outres, on court à la catastrophe, et que pour du vin nouveau il faut des outres neuves. Peut-être que s’il revenait aujourd’hui il parlerait plus volontiers de cubitainer plutôt que d’outres. Le passage d’évangile qui vient d’être lu est une parfaite illustration de ce que je viens de dire : c’est cela qui a motivé des générations de chrétiens qui ont décidé de se mettre au service des autres, et qui ont donné naissance à de nombreuses associations caritatives qui perdurent encore aujourd’hui. La confrérie de Saint Sébastien est l’une d’elle. Ce souci des autres, de ceux qui ont des difficultés matérielles est au cœur de l’évangile. C’est ce souci qui doit être transmis de générations en générations, elle est là la véritable tradition : la St. Sébastien n’est pas une confrérie d’opérette, elle œuvre réellement pour soutenir ceux qui sont dans le besoin. Et chaque confrère se reconnaît en vertu de son baptême uni au Christ qui est chacun de ces petits qui ont besoin d’être soutenus. Chaque bâtonnier, chaque confrère qui a pris cette mission au sérieux s’est rendu vite compte que ce n’était ni facile, ni de tout repos. Certains se sont peut-être sentis découragés, dépassés. C’est alors qu’il faut se rappeler que la tradition dont on parle c’est la Parole. Et que dans la Parole de Dieu nous pouvons puiser une force qui dépasse nos pauvres capacités humaines. La lettre de Saint Jean que nous avons entendue nous le dit : Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. Car l’amour de Dieu c’est cela : garder ses commandements. Et parmi eux, le fameux « faites ceci en mémoire de moi ». C’est dans l’eucharistie que chacun qui veut accomplir « fidèle devoir » peux puiser la force de le faire. Stupide est celui qui pense pouvoir s’en passer, il est comme ce personnage de l’évangile qui bâtit sa maison sur le sable, et la voit s’écrouler à la première tempête. Cette messe est donc particulièrement célébrée en action de grâce pour le travail accompli par tous ceux qui nous ont précédés dans la confrérie, et pour demander au Seigneur d’être aux côtés du nouveau bâtonnier et de tous les confrères pour que chacun puisse « faire fidèle devoir ».

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 12:00

Monsieur le Superieur, Chers Confrères, Mesdames et Messieurs, Parcourant nos églises de France, j’aime à en connaître les vocables qui disent tant de la vie de nos villages. Les statues qui les ornent sont un peu comme un album de photos de famille, elles nous parlent d’un temps où l’église était au centre de toutes les activités humaines. Je vais découvrir tout à l’heure votre église où de si nombreux paroissiens ont sollicité l’aide de Saint Sébastien et Saint Roch. Vous connaissez tout de la vie et de la mort de Sébastien ami de Dioclétien empereur reconnu pour ses qualités d’homme d’état mais cruel envers les chrétiens, si cruel que les coptes d’Egypte font débuter leur calendrier au premier jour des persécutions. N’étant ni athlète, ni archer, ni gendarme, ni même tapissier, je me suis interrogé sur le lien possible de ce Saint Homme et de l’activité sociale qui est la nôtre, à savoir être bénévole au sein d’une Maison d’Arrêt. Saint Sébastien est associé ici, comme souvent, au culte de Saint Roch pour lutter contre ce fléau qu’était la peste. Saint Roch m’est plus familier, venu sur terre mille ans plus tard, il est donné comme protecteur des pauvres et des prisonniers et le lien devient alors possible. Je suis donc maintenant en mesure de vous dire ce qu’est un Accueil au sein de la prison. La Confrérie a choisi la devise « Faire fidèle devoir » Elle est exigeante, elle devient mienne en ce jour, elle m’interpelle aussi sur mon activité de bénévole auprès des familles et amis de personnes détenues. Cette présence n’est pas une occupation de retraité, ni pour moi-même ni pour toute l’équipe, elle est engagement auprès de personnes ballottées par la vie, le plus souvent victimes elles-mêmes d’une situation non voulue, provoquée par un père, une mère, un fils, une fille, que sais-je …mais aussi parfois par la malchance, la misère. Combien est douloureux ce passage sous le portique, cette fouille ; même si nous en comprenons l’importance, pour vivre l’angoisse ou la joie de retrouver la personne détenue de cette jeune mère et son enfant, de cette grand-mère accablée par la honte, de cette personne handicapée dans son fauteuil roulant et de tant d’autres familles en difficulté. Nous ne faisons pas d’angélisme, nous sommes là pour écouter, pour nous rendre disponible à toute doléance, à toute question posée. Nous devons être discrets et attentifs à toutes les demandes, à s’occuper des enfants qui n’iront pas aux parloirs. Nous ne jugeons pas, nous ne sommes pas là pour donner un conseil. Nous orientons les personnes qui nous demandent de l’aide vers des organismes compétents ; à titre d’exemple le service d’insertion et de probation (SPIP) le juge d’application des peines, les services pénitentiaires …mais également des associations travaillant à l’intérieur de la prison, comme les associations des visiteurs de prisons (ANVP) le Courrier de Bovet (lettres aux détenus) le service scolaire assuré par les étudiants du GENEPI, les Relais enfants-parents, le Secours Catholique, les Aumôneries…Les familles sont reçues dans un local mis à disposition par la Maison d’Arrêt pour l’association tous les jours de parloirs, soit trois jours par semaine y compris pendant les congés de fin d’année. Nous assurons 3500 heures d’accueil par an avec 28 accueillants actifs (sur 42 adhérents) et vous comprenez que notre planning est parfois difficile à gérer. Mais comme pour beaucoup d’associations caritatives, la place des femmes y est très importante et nous les en remercions. On ne devient accueillante ou accueillant qu’après 6 mois de probation et d’encadrement par un ancien. L’accueil dispose de toilettes, d’un coin pour langer les enfants et d’un coin enfants avec des livres et des jeux, une salle d’attente et une salle servant de bureau nous permettant de recevoir de façon un peu plus confidentielle. Il est en quelque sorte un sas de décompression où nous essayons de donner un peu de réconfort et de chaleur humaine. Nous servons à la demande des cafés ou des boissons non alcoolisées. Nous réalisons quelques tâches telles que l’aide à la prise de rendez-vous, le transfert et l’identification des colis destinés aux détenus, certains courriers adressés aux familles et faire le ménage après chaque série de parloirs. Tout ceci se fait dans une bonne compréhension des règles de l’Administration pénitentiaire et en bonne intelligence avec les agents de la prison. Cette association, comme beaucoup en France est d’origine chrétienne où l’on retrouve localement comme membres fondateurs, le Secours Catholique et Emmaüs. Elle est maintenant non confessionnelle mais nous n’oublions pas ce sentiment de solidarité entre bénévoles et nous savons que chacun de nos actes retentit sur la vie du groupe. Nous savons aussi que tout écart au règlement intérieur aura des conséquences pour l’ensemble des bénévoles. Notre désir est de faire le bien, et pour être bien sûr de notre pratique, nous faisons une remise à niveau tous les ans par des formations avec des spécialistes du monde carcéral. Nous ne demandons rien pour nous même, nous sommes au service des autres. Consciemment ou non, nous savons que l’Esprit Saint est là quand nous sommes dans la difficulté. Il nous aide à vaincre nos préjugés, nos craintes. Le monde de la prison est un monde de violence dont nous voyons les ravages sur ceux que nous recevons et il n’est pas toujours facile de trouver le mot qui soulage, le geste qui aide, le silence qui est plus fort que la parole. Comme bénévole il peut y avoir le doute, la fatigue mais jamais l’envie d’arrêter sauf en cas de maladie où quand vient l’âge de partir. En regardant la vie de Saint Sébastien telle que transmise par la Tradition, comment ne pas être frappé par son acharnement à vouloir témoigner de sa foi après une double condamnation à mort. Il me semble que nous aurons besoin de son exemple, il nous enseigne la persévérance et pour ceux d’entre nous se disant chrétiens, à faire confiance au Christ qui est mort et ressuscité pour tous les hommes libres ou condamnés. L’appartenance à la Confrérie sera un aiguillon pour l’accomplissement de la mission qui m’a été confiée.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 11:51

Comme chaque année, remettons-nous en mémoire les 4 symboles de la confrérie et prenons le temps de réfléchir quelques instants à leur sens. La présence du Père Guy Vincent qui a été pour mon parcours de vocation une personne essentielle, me fait revenir en mémoire certaines de ses expressions. Notamment une anecdote qu’il racontait lors des journées d’amitié. Lors d’un baptême selon l’ancien rite, il avait demandé à un enfant pourquoi à son avis, il avait mis du sel sur la langue du bébé à baptiser. Après quelques secondes de réflexion, l’enfant avait répondu comme une évidence : « Ben ! C’est pour que le bébé il ait du goût ! ». Voilà notre premier symbole, le sel, qui invite chaque chrétien en général et chaque confrère en particulier à « avoir du goût ». Non pas un vieux goût de rance, de poussière ou de moisi. Mais le bon goût de l’évangile reçu et vécu au quotidien. Le bon goût de la solidarité, et de la fraternité. En parlant de goût et d’Évangile, je repense à l’épisode des noces de Cana quand le christ s’est manifesté pour la première fois en public en changeant l’eau en vin, en changeant l’eau du quotidien, de la routine et de l’ennui en vin de la fête, et de la joie. Le vin, deuxième symbole de la confrérie, qui sert bien sûr à l’Eucharistie au cours de laquelle il devient sang du christ, autrement dit vie donnée par amour pour chacun de nous. C’est étonnant qu’on le retrouve aux deux extrémités de la vie publique de Jésus, non pas pour nous inciter à tomber dans l’alcoolisme, mais pour nous faire comprendre que quand l’Amour se donne parfaitement et totalement c’est toute notre vie qui prend un sens nouveau, toute notre vie qui devient comme une fête. Cela me fait penser à ce chant que Guy Vincent nous faisait apprendre : « L’esprit de fête éclatera dans nos mains dans nos yeux dans nos cœurs, et nous verrons notre terre fleurir d’amour sous le soleil. » Cet amour qui se donne totalement conduira le Christ à se donner jusqu’au bout. C’est ce que nous rappelle le crucifix (3e symbole). Ce n’est pas un amour sous conditions, ce n’est pas un « oui mais ». La devise de la confrérie, « faire fidèle devoir » va dans ce sens. Faire fidèle devoir, c’est refuser les « oui mais » dans nos actions de solidarité. Refuser les « oui mais » dans notre relation à Dieu. Refuser les « oui mais » dans nos réponses à la tradition des traditions : le « faites ceci en mémoire de moi » du Christ au Jeudi Saint, autrement dit l’invitation à participer à l’eucharistie chaque dimanche. Même si le pain ne fait pas partie de la « liste des 4 », ces histoires de goût, de don total, me font penser à une autre histoire que Guy Vincent nous racontait : celle des mangeurs de biscottes. Il fustigeait ces personnes qui se mettent à part de la communauté au moment où on vit ensemble des choses importantes, pleines d’amitié, d’amour, de fraternité. Ces moments où l’on a l’impression de vivre comme si on dégustait ensemble le meilleur pain du monde. Et pendant ce temps, certains qui n’ont rien compris, ou qui ne veulent pas comprendre se mettent à part pour manger leurs biscottes de régime sans sel. C’est pas bon, ça fait du bruit (crac crac) ça dérange et ça ne comble personne. C’est oublier ce qui a vraiment du goût. C’est comme si tout à l’heure, quand les confrères, leurs amis et leurs invités réunis autour d’un excellent repas arrosé par le vin de la fête et animé par l’esprit de convivialité et de camaraderie, certains décidaient de faire bande à part et de jouer aux mangeurs de biscottes. Ils n’auraient pas compris grand-chose à l’esprit de cette St. Sébastien ! Je vois que certains froncent les yeux, comptent rapidement sur leurs doigts et se disent qu’il manque le 4e symbole : l’eau. Cette eau qui est celle du baptême bien sûr, mais aussi cette eau qui coule du côté ouvert du Christ sur la croix. On nous dit dans l’évangile que de cette plaie a coulé du sang et de l’eau. Sang de la vie donnée, et eau indispensable à la vie, eau symbole de l’Esprit offert à ses disciples. Là où il n’y a pas d’eau il n’y a pas de vie biologique possible, et là où il n’y a pas d’Esprit, il n’y a pas de vie de disciple, de chrétien possible. En même temps cette eau est insaisissable, elle a comme une vie propre. Nous sommes simplement invités à faire de notre cœur un réceptacle pour cette eau de la vie, en nous ouvrant à l’action de l’Esprit. Ce sera le sens de notre prière d’aujourd’hui.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 19:02

Mesdames, Messieurs,
Ces quelques mots pour vous dire la joie, le plaisir et l'honneur, mais

également l'inquiétude, que j'ai de débuter aujourd'hui cette année de bâtonnat.
Joie, plaisir et honneur de faire "Fidèle Devoir", inquiétude de ne pas avoir assez de temps pour tout faire.

Mes deux prédécesseurs et amis Yvan et Jacky, que je remercie pour leur travail, m'ont promis tout leur soutien et il me sera précieux. Plus précieux encore sera celui de Marie-Jeanne, Claire et Antoine, mon épouse et nos enfants, à qui, j'en suis conscient, j'impose un sérieux fardeau.

Il y a un peu plus de 11 ans maintenant nous sommes arrivés dans le canton. Il n'y avait au départ aucun choix délibéré pour un endroit, si ce n'est quelque part en Bourgogne. Notre installation à Auxant est le fruit d'un grand nombre de hasards et de belles rencontres. Si nous n'avions pas rencontré Marie-Odile Favelier, nous n'aurions jamais rien su d'Auxant. Si le logement d'Auxant avait été prêt, nous n'aurions peut-être jamais rencontré Marguerite et André Lioret chez qui nous avons habité quelques temps, ...il y en a eu beaucoup d'autres. Je prie tous ceux que je n'ai pas cités de ne pas m'en vouloir, la liste serait trop longue.

Nous avons bénéficié d'un accueil d'une rare chaleur, et su rapidement que notre choix était le bon.
Nous aurions pu nous contenter de cela et vivre notre petite vie tranquille entre travail et famille.

Mais, comme nous le savons tous, le bonheur n'est pas dans ce que l'on reçoit mais dans ce que l'on donne.
C'est ainsi qu'a débuté notre engagement dans la vie locale, associative et paroissiale. Donner un peu de son temps, partager des compétences, écouter les autres permet d'être utile. Dans ces moments difficiles que nous traversons, apporter aide et soutien est essentiel. Le plus difficile est d'identifier les plus fragiles qui, très souvent par pudeur, certaines fois de honte, n'osent pas se manifester.

Je voudrais remercier mon parrain Pierre ANDRIOT de m'avoir sollicité pour rejoindre notre Confrérie. Etre admis a été pour moi un moment de grande émotion et je découvre au fur et à mesure toute l'ampleur de l'action des confrères. Notre devoir est d'aider

concrètement, non seulement financièrement et moralement mais également d'autre manière. Les démarches sont aujourd'hui tellement complexes, l'outil informatique souvent incontournable. Beaucoup de nos concitoyens, souvent les plus âgés, sont démunis devant tant de technologie. L'absence d'interlocuteur déshumanise toute requête. Alors on abandonne, souvent, trop souvent! Je pense que notre rôle est aussi dans ce domaine. Alors retroussons les manches, comme si souvent, et accueillons en notre sein les personnes de bonne volonté prêtes à nous y aider.

Un dernier mot à l'attention de ceux qui se disent qu'être confrère serait trop prenant pour leur emploi du temps. Je voudrais les rassurer en leur disant que l'on n'est pas sollicité tous les jours, que l'on n'est jamais seul et qu'un merci de la part des personnes aidées est une récompense inestimable.

Monsieur le Directeur, Monsieur le Supérieur, Messieurs les Bâtonniers, chers confrères, je vous remercie de m'avoir accordé votre confiance. Je vous promets de faire "Fidèle Devoir" durant cette année et toutes celles qui suivront.

Discours "Bâtonnier entrant" du 14/01/2012 

Pierre Gramfort

Bâtonnier 

Bligny-sur-Ouche

Samedi 14 janvier 2012

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 12:54

Chaque année, nous avons le plaisir de vous tenir au courant des activités de la Confrérie; nous tenons à maintenir cette tradition et adressons ce message confraternel qui relate les faits marquants de l'année 2010.


3 janvier : Dimanche de l'Epiphanie. Messe dominicale précédée de la rituelle procession tandis que l'assemblée chante la litanie des Saints. Le soir, conseil des rois au cours duquel sont examinées les candidatures des futurs impétrants. C'est la première manifestation à laquelle participe le nouveau bâtonnier, Yvan Siegrist, qui n'entrera officiellement en fonction que le jour de la fête patronale. Comme le veut la tradition, il offre la brioche qui permet aux membres du conseil de "tirer les rois".

 

16 janvier : 322ème chapitre connu; Fête de Saint Sébastien, notre Saint Patron, célébrée dans la liesse par quelques 200 confères, leurs familles et amis. Les musiciens de Saint Sébastien accueillent confrères et impétrants au son du "Huron". Tout au long de l'année, de même que les sonneurs du Rallye trompes de l'Ouche, ils maintiendront l'ambiance. Au cours du chapitre, le supérieur souhaite la bienvenue à tous, particulièrement aux seize impétrants. Il rappelle les devoirs de chaque confrère, charité et partage, mais aussi les besoins financiers de la confrérie pour faire face à sa mission caritative dans nos paroisses. "Nos villages ne sont pas épargnés, mais nos ressources sont modestes". Cela ne ressemblait-il pas à un appel? Cet appel a été entendu: 1 300 € ont été récoltés pour Haïti (complétés à hauteur de 2 500 € par la confrérie), 1 500 € ont aussi été envoyés à la paroisse de l'Aiguillon en Vendée.

Il souligne aussi l'importance des visites aux malades, aux personnes âgées. Il remercie chaleureusement Pascal GERARD ainsi que Marie-Chantal, son épouse, pour leur disponibilité et le travail remarquable effectué lors de sa tournée de bâtonnat, présente ensuite le jeune bâtonnier 2010: Yvan SIEGRIST. Jeune par son âge, par son ancienneté dans la confrérie mais déjà très engagé, très vite "à fond dedans"!

Le directeur commente alors les quatre symboles: la croix, le sel, l'eau et le vin et conclut en signalant qu'on ne peut tirer aucun avantage matériel, financier ou honorifique en entrant dans la confrérie mais on y découvre les valeurs de l'amitié, de la charité gratuite et les joies pures auxquelles notre foi chrétienne ne cesse de nous appeler.

Les seize impétrants promettent alors de "faire fidèle devoir", et, en leur nom, Jean-Michel Vauchot, directeur adjoint de CFA, insiste sur l'apport d'une confrérie comme la nôtre qui permet d'agir, les actes apportant force et pouvoir de la parole.

A la messe, chantée par la chorale, sous la baguette de Philippe Gagnepain et accompagnée à l'orgue par Mabel Guillemard, le diacre et nouveau confrère Jacky Auvray, prononce l'homélie. Il rappelle l'histoire de Saint Sébastien et son importance dans l'Eglise.

La matinée se termine par la remise du "chanteau" du bâtonnier sortant au bâtonnier entrant sur le parvis de l'hôtel de ville.

Suit le repas fraternel toujours très animé, servi par l'équipe du restaurant Chez Camille d' Arnay-le-Duc.

Aux vêpres, le chant du magnificat est interrompu avant le verset Deposuit potentes de sede (il a renversé les puissants de leur trône): l'ancien bâtonnier passe alors le bâton sanctoral à son successeur. C'est le geste le plus ancien et le plus authentique de la confrérie.

Les jours suivants, les bâtonniers vont de village en village pour distribuer les traditionnelles michottes, geste de la "grande donne", continuité et charité.

 

4 avril, jour de Pâques, temps très incertain; Yvan et Michèle choisissent d'acceuillir confrères et amis à la salle paroissiale; il aurait été périlleux de grimper à la Croix Boullenot. L'accueil est chaleureux et sympathique.

 

30 avril, obsèques de notre ami Jean-Yves Tuffery, intronisé en 2000, bâtonnier en 2002, secrétaire en 2003, homme de coeur et de foi, Jean-Yves a toujours su faire "fidèle devoir".

 

21 mai, assemblée générale de la Pentecôte: au cours de cette assemblée, Bernard Pallot a accepté la charge de secrétaire de la confrérie; qu'il en soit vivement remercié.

 

27 juin, participation de nombreux confrères à l'organisation du vide grenier paroissial.

Le bénéfice de cette journée permettra de financer les travaux de la maison paroissiale. Ceux-ci sont, à ce jour, bien avancés. Cette construction est vitale pour les activités de la paroisse, pour loger notre directeur et aussi pour les activités de la confrérie: réunions diverses, salle pour entreposer le matériel et les archives.

Cette oeuvre, tellement importante pour nous, n'est pas totalement achevée et nous comptons sur votre soutien moral mais surtout financier...(Don déductible des impôts!) Merci.

 

3 octobre, journée des bâtonniers et commémoration de Saint-Roch, patron secondaire de la confrérie. Après la messe (en mémoire des confrères décédés), les bâtonniers et leurs épouses, superbement accueillis par Michèle et Yvan, se sont retrouvés autour d'une bonne table à la ferme de la Bâche; la soirée s'est terminée par une dégustation dans le caveau d'Yvan.

 

10 décembre, assemblée générale de Noël. Le Directeur et le Supérieur accueillent les nombreux confrères. Après la prière d'ouverture, l'assemblée procède à l'élection du nouveau bâtonnier. Le mandat d'Yvan SIEGRIST se termine le 15 janvier, le supérieur appelle les candidats. Jacky AUVRAY manifeste son intention d'assumer la fonction. Il est élu à bulletin secret à l'unanimité. Selon la tradition, il renouvelle sa promesse de faire fidèle devoir. Il est chaleureusement remercié et applaudi ainsi que le bâtonnier sortant.

L'assemblée organise la fête du 15 janvier et retient, pour le repas, les propositions du traiteur "Chez Camille" (Filet de sandre en meurette, Festival du canard, fromage, assiette de desserts).

 

Information de dernière minute: Un DVD relatant une année de la vie de la confrérie est en cours de réalisation (les dernières prises de vue auront lieu au moment de la fête). Il sera vendu au prix de 10 € au profit des oeuvres de la confrérie. Si vous êtes intéressés, vous pouvez d'ores et déjà contacter le secrétaire, Bernard Pallot.

 

A tous les confères, à leur famille, JOYEUX NOËL ET BONNE ANNEE 2011.

 

 

Le Supérieur, Jean Bazerolle                                                                        Le Directeur, Abbé Paul Houdart

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