21 janvier 2012
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De Sébastien c’est la Fête Et ses confrères s’apprêtent A le fêter noblement, Comme au lointain moyen-âge Par de très anciens usages Conservés pieusement. -
C’est une chose notoire De la Confrérie l’histoire Compte plus de cinq cents ans, Dès l’époque médiévale Elle a fleuri sans égale En compagnie d’Archers francs. -
L’hypothèse paraît juste Que le roi Philippe-Auguste Lance un appel à nos gens, Et l’ardeur qui les anime Les entraîne vers Bouvines Pour rejeter l’Allemand. -
Déjà très démocratique Ses suffrages nous l’indiquent Si librement exprimés, Mais son règlement si sage, Mélange en savant dosage Liberté, autorité. -
Pour Noël en la veillée Les Confrères chaque année Nomment’un nouveau bâtonnier, Qui d’un cœur très charitable Doit tendre main secourable A ses frères éprouvés. -
Voici que la messe sonne Sur le vieil air qui résonne Chacun s’ébranle, ravi, Pour pratiquer à l’église De ses Pères la devise En tout Dieu premier servi. | -
Alors parcourant la ville, Par les bras très juvéniles, Le Cher Vieux Saint est porté ; En de longues banderoles Rubans rouges et bleus s’envolent Au son du pas redoublé. -
Et puis quand arrive l’heure Sur le seuil de la demeure Des discours des bâtonniers ; Ils se donnent l’accolade On boit à la régalade Le bon vin de l’amitié. -
Enfin au milieu des vêpres A Déposuit, le Prêtre Observant la tradition, De l’ancien loue les mérites, Le nouveau il félicite, En lui passant le bâton. -
Toutes dévotions bien faîtes Pour que la joie soit parfaite, Il faut l’arroser gaiement, A Bligny nul ne s’en cache Noé le vieux patriarche Sera suivi largement. -
Ce n’est que faute vénielle Au vieux pays de la treille Qui aime tant la chanson, Ne dépassons pas les bornes Gardons gaité franche et bonne En purs et vrais Bourguignons. -
Passant à travers les âges Avec le même visage Et le même bon vouloir, La Confrérie croit, espère, Et garde sur sa bannière, Faire fidèle Devoir ! |
Published by confrerie.st.sebastien.over-blog.com
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